LE MONDE – Concours Clara Haskil
“.. et dans l’Adagio elle ouvrait son coeur et ce dialogue très lent, pensif et ému comme une prière faisait penser à l’esprit de Clara.”
“.. et dans l’Adagio elle ouvrait son coeur et ce dialogue très lent, pensif et ému comme une prière faisait penser à l’esprit de Clara.”
“ …Eine höchst positive Überraschung war der Auftritt der Pianistin Patricia Pagny, die als Hommage an den Pianisten Dinu Lipatti (1917-1950) , dessen „Concertino en style classique“ von 1936 und Bachs A-Dur-Konzert zum Besten gab. Wenn Lipattis Name für eine feine nuancierte Phrasierung und eine aussergewöhnliche Klarheit in kontrapunktistischen Passagen steht, dann ist ihm Patricia Pagny eine gute Anwältin.“
« Das kompetente Publikum dieses mythischen Saals der Berliner Philharmonie teilte ohne jeden Zweifel unseren Eindruck; denn es dankte der Pianistin mit langanhaltendem, heftigem Applaus. Zahlreiches Herausrufen und „Bravo“ von allen Seiten zeugten von echter Begeisterung. Patricia Pagny ist eine Künstlerin von kostbarem Talent, das in seinem Ausdruck und seiner Präsenz einen nachhaltigen Eindruck hervorrief und uns ungeduldig werden lässt, sie wiederhören zu können.“
« Habituellement, une critique de concert cherche à analyser la façon dont le ou la pianiste interprète une œuvre. En ce qui concerne Patricia Pagny, il convient d’abord de décrire sa personnalité qui laisse un souvenir impérissable. «
» Ein zweiter Höhepunkt [der Zürcher Festspiele 1997] war das Klavierrezital der jungen französischen Pianistin Patricia Pagny, die zwischen zwei berühmten Kolleginnen in Zürich auftreten durfte und romantisches Klavierspiel im besten Sinn geboten hat. Sie ist irgendwo eine Tastenlöwin in der Nähe von Martha Argerich, obwohl knapp dreissig Jahre jung. Sie hat sich bis an die Grenzen gewagt, entgegen allem Gesättigten und Abgesicherten. »
” The interpretations of Patricia Pagny reveal a strong and interesting personality, both captivating and tender. I think that she plays always with regard a high principle, a sheer adoration for music. We await her next visit to Japan with impatience.”
» Incantevole il suono della Pagny, sicura la tecnica digitale, emozionante e raffinato l’approccio al pianismo mozartiano. La pianista non è nuova al pubblico milanese, che anzi l’ha acclamata migliore concertista della stagione del Teatro delle Erbe. «
« Die französische Solistin behandelte den Steinway fast wie einen Hammerflügel, entlockte ihm vor allem im leuchtenden Diskant wundersame Kantabilität, zeichnete die Stimmen in plastischen Schattierungen, verschärfte die Rhythmen, neckte mit scherzhaft verzögerten Synkopen und schuf eine phantasievolle, von innerem Feuer durchglühte Interpretation. »
» Ce jour-là, le chef dirigea d’une main ferme et efficace, privilégiant l’ampleur orchestrale au détriment parfois des nuances. Patricia Pagny ne se laissa jamais emporter par le déferlement sonore et sans jamais donner l’impression d’une opposition, avec aisance elle sut imposer l’équilibre entre le piano et l’orchestre, dialoguant avec chaque groupe d’instruments, soulignant par là l’esprit de musique de chambre qui anime les trois mouvements de ce concerto. Avec finesse et maîtrise, elle fit entendre la voix du piano. Grâce à un jeu juste et équilibré, un sens infaillible du phrasé, l’expression d’un romantisme simple et sans affectation inutile, elle excella tout aussi bien dans les brillants passages virtuoses que dans les moments intimistes d’écriture délicate et raffinée. Mais plus que tout, ce qui transcenda son interprétation, c’est une clarté permanente qui au terme de ce magnifique concerto [Schumann] donna un sentiment d’harmonie rayonnante. «